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jeudi 7 juin 2007

Les vingt-et-une conditions d'admission des Partis dans l'Internationale Communiste

21 conditions
Les vingt-et-une conditions d'admission des Partis dans l'Internationale Communiste
( 21 điều kiện để đuợc nhận vào cs đệ III)
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"Le 2° Congrès de l'Internationale Communiste décide que les conditions d'admission dans l'Internationale sont les suivantes :"

1. La propagande et l'agitation quotidiennes doivent avoir un caractère effectivement communiste et se conformer au programme et aux décisions de la III° Internationale. Tous les organes de la presse du Parti doivent être rédigés par des communistes sûrs, ayant prouvé leur dévouement à la cause du prolétariat. Il ne convient pas de parler de dictature prolétarienne comme d'une formule apprise et courante ; la propagande doit être faite de manière à ce que la nécessité en ressorte pour tout travailleur, pour toute ouvrière, pour tout soldat, pour tout paysan, des faits mêmes de la vie quotidienne, systématiquement notés par notre presse. La presse périodique ou autre et tous les services d'éditions doivent être entièrement soumis au Comité Central du Parti, que ce dernier soit légal ou illégal. Il est inadmissible que les organes de publicité mésusent de l'autonomie pour mener une politique non conforme à celle du Parti. Dans les colonnes de la presse, dans les réunions publiques, dans les syndicats, dans les coopératives, partout où les partisans de la III° Internationale auront accès, ils auront à flétrir systématiquement et impitoyablement non seulement la bourgeoisie, mais aussi ses complices, réformistes de toutes nuances.

2. Toute organisation désireuse d'adhérer à l'Internationale Communiste doit régulièrement et systématiquement écarter des postes impliquant tant soit peu de responsabilité dans le mouvement ouvrier (organisations de Parti, rédactions, syndicats, fractions parlementaires, coopératives, municipalités) les réformistes et les « centristes » et les remplacer par des communistes éprouvés, - sans craindre d'avoir à remplacer, surtout au début, des militants expérimentés, par des travailleurs sortis du rang.

3. Dans presque tous les pays de l'Europe et de l'Amérique la lutte de classes entre dans la période de guerre civile. Les communistes ne peuvent, dans ces conditions, se fier à la légalité bourgeoise. Il est de leur devoir de créer partout, parallèlement à l'organisation légale, un organisme clandestin, capable de remplir au moment décisif, son devoir envers la révolution. Dans tous les pays où, par suite de l'état de siège ou de lois d'exception, les communistes n'ont pas la possibilité de développer légalement toute leur action, la concomitance de l'action légale et de l'action illégale est indubitablement nécessaire.

4. Le devoir de propager les idées communistes implique la nécessité absolue de mener une propagande et une agitation systématique et persévérante parmi les troupes. Là, où la propagande ouverte est difficile par suite de lois d'exception, elle doit être menée illégalement ; s'y refuser serait une trahison à l'égard du devoir révolutionnaire et par conséquent incompatible avec l'affiliation à la III° internationale.

5. Une agitation rationnelle et systématique dans les campagnes est nécessaire. La classe ouvrière ne peut vaincre si elle n'est pas soutenue tout au moins par une partie des travailleurs des campagnes (journaliers agricoles et paysans les plus pauvres) et si elle n'a pas neutralisé par sa politique tout au moins une partie de la campagne arriérée. L'action communiste dans les campagnes acquiert en ce moment une importance capitale. Elle doit être principalement le fait des ouvriers communistes en contact avec la campagne. Se refuser à l'accomplir ou la confier à des demi-réformistes douteux c'est renoncer à la révolution prolétarienne.

6. Tout Parti désireux d'appartenir à la III° Internationale, a pour devoir de dénoncer autant que le social-patriotisme avoué le social-pacifisme hypocrite et faux ; il s'agit de démontrer systématiquement aux travailleurs que, sans le renversement révolutionnaire du capitalisme, nul tribunal arbitral international, nul débat sur la réduction des armements, nulle réorganisation « démocratique » de la Ligue des Nations ne peuvent préserver l'humanité des guerres impérialistes.

7. Les Partis désireux d'appartenir à l'Internationale Communiste ont pour devoir de reconnaître la nécessité d'une rupture complète et définitive avec le réformisme et la politique du centre et de préconiser cette rupture parmi les membres des organisations. L'action communiste conséquente n'est possible qu'à ce prix. L'Internationale Communiste exige impérativement et sans discussion cette rupture qui doit être consommée dans le plus bref délai. L'Internationale Communiste ne peut admettre que des réformistes avérés, tels que Turati, Kautsky, Hilferding, Longuet, Mac Donald, Modigliani et autres, aient le droit de se considérer comme des membres de la III° Internationale, et qu'ils y soient représentés. Un pareil état de choses ferait ressembler par trop la III° Internationale à la II°.

8. Dans la question des colonies et des nationalités opprimées, les Partis des pays dont la bourgeoisie possède des colonies ou opprime des nations, doivent avoir une ligne de conduite particulièrement claire et nette. Tout Parti appartenant à la III° Internationale a pour devoir de dévoiler impitoyablement les prouesses de « ses » impérialistes aux colonies, de soutenir, non en paroles mais en fait, tout mouvement d'émancipation dans les colonies, d'exiger l'expulsion des colonies des impérialistes de la métropole, de nourrir au cour des travailleurs du pays des sentiments véritablement fraternels vis-à-vis de la population laborieuse des colonies et des nationalités opprimés et d'entretenir parmi les troupes de la métropole une agitation continue contre toute oppression des peuples coloniaux.

9. Tout Parti désireux d'appartenir à l'Internationale Communiste doit poursuivre une propagande persévérante et systématique au sein des syndicats, coopératives et autres organisations des masses ouvrières. Des noyaux communistes doivent être formés, dont le travail opiniâtre et constant conquerra les syndicat professionnel syndicats au communisme. Leur devoir sera de révéler à tout instant la trahison des social-patriotes et les hésitations du « centre ». Ces noyaux communistes doivent être complètement subordonnés à l'ensemble du Parti.

10. Tout Parti appartenant à l'Internationale Communiste a pour devoir de combattre avec énergie et ténacité l'« Internationale » des syndicat jaune syndicats jaunes fondée à Amsterdam. Il doit répandre avec ténacité au sein des syndicats ouvriers l'idée de la nécessité de la rupture avec l'Internationale Jaune d'Amsterdam. Il doit par contre concourir de tout son pouvoir à l'union internationale des syndicats rouges adhérant à l'Internationale Communiste.

11. Les Partis désireux d'appartenir à l'Internationale Communiste ont pour devoir de réviser la composition de leurs fractions parlementaires, d'en écarter les éléments douteux, de les soumettre, non en paroles mais en fait, au Comité Central du Parti, d'exiger de tout député communiste la subordination de toute son activité aux intérêts véritables de la propagande révolutionnaire et de l'agitation.

12.! Les Partis appartenant à l'Internationale Communiste doivent être édifiés sur le principe de la centralisation démocratique. À l'époque actuelle de guerre civile acharnée, le Parti Communiste ne pourra remplir son rôle que s'il est organisé de la façon la plus centralisée, si une discipline de fer confinant à la discipline militaire y est admise et si son organisme central est muni de larges pouvoirs, exerce une autorité incontestée, bénéficie de la confiance unanime des militants.

13.! Les Partis Communistes des pays où les communistes militent légalement doivent procéder à des épurations périodiques de leurs organisations, afin d'en écarter les éléments intéressés et petit-bourgeois.

14. Les Partis désireux d'appartenir à l'Internationale Communiste doivent soutenir sans réserves toutes les républiques soviétiques dans leurs luttes avec la contre-révolution. Ils doivent préconiser inlassablement le refus des travailleurs de transporter les munitions et les équipements destinés aux ennemis des républiques soviétiques, et poursuivre, soit légalement soit illégalement, la propagande parmi les troupes envoyées contre les républiques soviétiques.

15. Les Partis qui conservent jusqu'à ce jour les anciens programmes social-démocrates ont pour devoir de les réviser sans retard et d'élaborer un nouveau programme communiste adapté aux conditions spéciales de leur pays et conçu dans l'esprit de l'Internationale Communiste. Il est de règle que les programmes des Partis affiliés à l'Internationale Communiste soient confirmés par le Congrès International ou par le Comité Exécutif. Au cas où ce dernier refuserait sa sanction à un Parti, celui-ci aurait le droit d'en appeler au Congrès de l'Internationale Communiste.

16.! Toute les décisions des Congrès de l'Internationale Communiste, de même que celles du Comité Exécutif, sont obligatoires pour tous les Partis affiliés à l'Internationale Communiste. Agissant en période de guerre civile acharnée, l'Internationale Communiste et son Comité Exécutif doivent tenir compte des conditions de lutte si variées dans les différents pays et n'adopter de résolutions générales et obligatoires que dans les questions où elles sont possibles.

17.! Conformément à tout ce qui précède, tous les Partis adhérant à l'Internationale Communiste doivent modifier leur appellation. Tout Parti désireux d'adhérer à l'Internationale Communiste doit s'intituler Parti Communiste de... (section de la III° Internationale Communiste). Cette question d'appellation n'est pas une simple formalité ; elle a aussi une importance politique considérable. L'Internationale Communiste a déclaré une guerre sans merci au vieux monde bourgeois tout entier et à tous les vieux Partis social-démocrates jaunes. Il importe que la différence entre les Partis Communistes et les vieux Partis « social-démocrates » ou « socialistes » officiels qui ont vendu le drapeau de la classe ouvrière soit plus nette aux yeux de tout travailleur.

18. Tous les organes dirigeants de la presse des Partis de tous les pays sont obligés d'imprimer tous les documents officiels importants du Comité Exécutif de l'Internationale Communiste.

19. Tous les Partis appartenant à l'Internationale Communiste ou sollicitant leur adhésion sont obligés de convoquer (aussi vite que possible), dans un délai de 4 mois après le 2° Congrès de l'Internationale Communiste, au plus tard, un Congrès extraordinaire afin de se prononcer sur ces conditions. Les Comités Centraux doivent veiller à ce que les décisions du 2° Congrès de l'Internationale Communiste soient connues de toutes les organisations locales.

20. Les Partis qui voudraient maintenant adhérer à la III° Internationale, mais qui n'ont pas encore modifié radicalement leur ancienne tactique, doivent préalablement veiller à ce que les 2/3 des membres de leur Comité Central et des Institutions centrales les plus importantes soient composés de camarades, qui déjà avant le 2° Congrès s'étaient ouvertement prononcés pour l'adhésion du Parti à la III° Internationale. Des exceptions peuvent être faites avec l'approbation du Comité Exécutif de l'Internationale Communiste. Le Comité Exécutif se réserve le droit de faire des exceptions pour les représentants de la tendance centriste mentionnés dans le paragraphe 7.

21.! Les adhérents au Parti qui rejettent les conditions et les thèses établies par l'Internationale Communiste doivent être exclus du Parti. Il en est de même des délégués au Congrès extraordinaire.

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Như vậy:

HCM và đcsvn đã phải tuân thủ và áp dụng y chang những gì đã quy định trong 21 điều kiện nêu ra của Lenine : tinh thần quốc tế vô sản; đấu tranh giai cấp; mang áo khóat quốc gia nhưng phải phục vụ cho quyền lợi quốc tế cs; phải "chỉnh huấn" (tiêu diệt) liên tục những thành phần giao động xét lại, khác chính kiến và không trung thành với đảng cs; trong mọi tình huống phải bảo vệ thành trì "cách mạng" Liên Xô; đảng cs ở mỗi nước chỉ là một chi bộ của cs quốc tế và phải tuyệt đối theo chỉ đạo của cs quốc tế là cs Liên Xô, ....

xem tiếp:
- Hệ quả của HCM và cương lĩnh của cộng sản quốc tế III

- Sự thành lập đảng Cộng sản Đông Dương
- links: 21 conditions d'adhésion à la IIIe Internationale (1920)

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juillet 1920.
les 3 sources et les 3 parties constitutives du marxisme

Lénine

Cet article fut écrit à l'occasion du 30° anniversaire de la mort de K. Marx. Il sera publié dans le n°3 de la revue théorique bolchévique "Prosvéchtchénié" ("L'Education"). Cette revue, dont le tirage atteindra jusqu'à 5000 exemplaires, était dirigée par Lénine de l'étranger. Elle parut de décembre 1911 à juin 1914, data à laquelle le gouvernement tsariste l'interdit. Sa parution reprit à l'automne 1917 pour un seul numéro.


La doctrine de Marx suscite, dans l'ensemble du monde civilisé, la plus grande hostilité et la haine de toute la science bourgeoise (officielle comme libérale), qui voit dans le marxisme quelque chose comme une "secte malfaisante". On ne peut pas s'attendre à une autre attitude, car dans une société fondée sur la lutte des classes, il ne saurait y avoir de science sociale "impartiale". Toute la science officielle et libérale défend, d'une façon ou de l'autre, l'esclavage salarié, cependant que le marxisme a déclaré une guerre implacable à cet esclavage. Demander une science impartiale dans une société fondée sur l'esclavage salarié, est d'une naïveté aussi puérile que de demander aux fabricants de se montrer impartiaux dans la question de savoir s'il convient de diminuer les profits du Capital pour augmenter le salaire des ouvriers.

Mais ce n'est pas tout. L'histoire de la philosophie et l'histoire de la science sociale montrent en toute clarté que le marxisme n'a rien qui ressemble à du "sectarisme" dans le sens d'une doctrine repliée sur elle-même et ossifiée, surgie à l'écart de la grande route du développement de la civilisation universelle. Au contraire, Marx a ceci de génial qu'il a répondu aux questions que l'humanité avancée avait déjà soulevées. Sa doctrine naquit comme la continuation directe et immédiate des doctrines des représentants les plus éminents de la philosophie, de l'économie politique et du socialisme.

La doctrine de Marx est toute-puissante, parce qu'elle est juste. Elle est harmonieuse et complète ; elle donne aux hommes une conception cohérente du monde, inconciliable avec toute superstition, avec toute réaction, avec toute défense de l'oppression bourgeoise, Elle est le successeur légitime de tout ce que l'humanité a créé de meilleur au XIX° siècle : la philosophie allemande, l'économie politique anglaise et le socialisme français. C'est à ces trois sources, à ces trois parties constitutives du marxisme, que nous nous arrêterons brièvement. 1

Le matérialisme est la philosophie du marxisme, Au cours de toute l'histoire moderne de l'Europe et surtout à la fin du XVIII° siècle, en France, où se déroulait une lutte décisive contre tout le fatras du Moyen-Age, contre la féodalité dans les institutions et dans les idées, le matérialisme fut l'unique philosophie conséquente, fidèle à tous les enseignements des sciences naturelles, hostile aux superstitions, au cagotisme, etc. Aussi les ennemis de la démocratie s'appliquèrent-ils de toutes leurs forces à "réfuter" le matérialisme, à le discréditer, à le calomnier ; ils défendaient les diverses formes de l'idéalisme philosophique qui de toute façon se réduit toujours à la défense ou au soutien de la religion. Marx et Engels défendirent résolument le matérialisme philosophique, et ils montrèrent maintes fois ce qu'il y avait de profondément erroné dans toutes les déviations à l'égard de cette doctrine fondamentale. Leurs vues sont exposées avec le plus de clarté et de détails dans les ouvrages d'Engels : Ludwig Feuerbach et l'Anti-Dühring, qui, comme le Manifeste du Parti communiste, sont les livres de chevet de tout ouvrier conscient.

Mais Marx ne s'arrêta pas au matérialisme du XVIIIe siècle, il poussa la philosophie plus avant. Il l'enrichit des acquisitions de la philosophie classique allemande, surtout du système de Hegel, lequel avait conduit à son tour au matérialisme de Feuerbach. La principale de ces acquisitions est la dialectique, c'est-à-dire la théorie de l'évolution, dans son aspect le plus complet, le plus profond et le plus exempt d'étroitesse, théorie de la relativité des connaissances humaines qui nous donnent l'image de la matière en perpétuel développement. Les récentes découvertes des sciences naturelles - le radium, les électrons, la transformation des éléments - ont admirablement confirmé le matérialisme dialectique de Marx, en dépit des doctrines des philosophes bourgeois et de leurs "nouveaux" retours à l'ancien idéalisme pourri.

Approfondissant et développant le matérialisme philosophique, Marx le fit aboutir à son terme logique, et il l'étendit de la connaissance de la nature à la connaissance de la société humaine. Le matérialisme historique de Marx fut la plus grande conquête de la pensée scientifique. Au chaos et à l'arbitraire qui régnaient jusque-là dans les conceptions de l'histoire et de la politique, succéda une théorie scientifique remarquablement cohérente et harmonieuse, qui montre comment, d'une forme d'organisation sociale, surgit et se développe, par suite de la croissance des forces productives, une autre forme, plus élevée, - comment par exemple le capitalisme naît du féodalisme.

De même que la connaissance de l'homme reflète la nature qui existe indépendamment de lui, c'est-à-dire la matière en voie de développement, de même la connaissance sociale de l'homme (c'est-à-dire les différentes opinions et doctrines philosophiques, religieuses, politiques, etc.), reflète le régime économique de la société. Les institutions politiques s'érigent en superstructure sur une base économique. Nous voyons, par exemple, comment les différentes formes politiques des Etats européens modernes servent à renforcer la domination de la bourgeoisie sur le prolétariat.

La philosophie de Marx est un matérialisme philosophique achevé, qui a donné de puissants instruments de connaissance à l'humanité et à la classe ouvrière surtout. 2

Après avoir constaté que le régime économique constitue la base sur laquelle s'érige la superstructure politique, Marx réserve son attention surtout à l'étude de ce régime économique. L'oeuvre principale de Marx, le Capital, est consacrée à l'étude du régime ëéconomique de la société moderne, c'est-à-dire capitaliste.

L'économie politique classique antérieure à Marx naquit en Angleterre, pays capitaliste le plus évolué. Adam Smith et David Ricardo, en étudiant le régime économique, marquèrent le début de la théorie de la valeur-travail. Marx continua leur oeuvre. II donna un fondement strictement scientifique à cette théorie et la développa de façon conséquente. Il montra que la valeur de toute marchandise est déterminée par le temps de travail socialement nécessaire à la production de cette marchandise.

Là où les économistes bourgeois voyaient des rapports entre objets (échange d'une marchandise contre une autre), Marx découvrit des rapports entre hommes. L'échange de marchandises exprime le lien établi par l'intermédiaire du marché entre les producteurs isolés. L'argent signifie que ce lien devient de plus en plus étroit, unissant en un tout indissoluble toute la vie économique des producteurs isolés. Le capital signifie le développement continu de ce lien : la force de travail de l'homme devient une marchandise. Le salarié vend sa force de travail au propriétaire de la terre, des usines, des instruments de production. L'ouvrier emploie une partie de la journée de travail à couvrir les frais de son entretien et de celui de sa famille (le salaire) ; l'autre partie, à travailler gratuitement, en créant pour le capitaliste la plus-value, source de profit, source de richesse pour la classe capitaliste.

La théorie de la plus-value constitue la pierre angulaire de la théorie économique de Marx. Le capital créé par le travail de l'ouvrier pèse sur l'ouvrier, ruine les petits patrons et crée une armée de chômeurs. Dans l'industrie, la victoire de la grosse production est visible d'emblée ; nous observons d'ailleurs un phénomène analogue dans l'agriculture : la supériorité de la grosse exploitation agricole capitaliste augmente, l'emploi des machines se généralise, les exploitations paysannes voient se resserrer autour d'elles le noeud coulant du capital financier, elles déclinent et se ruinent sous le joug de leur technique arriérée. Dans l'agriculture les formes de ce déclin de la petite production sont autres, mais le déclin lui-même est un fait incontestable.

Le capital qui bat la petite production, conduit à augmenter la productivité du travail et à créer la prépondérance des associations de gros capitalistes. La production elle-même devient de plus en plus sociale, - des centaines de milliers et des millions d'ouvriers sont réunis dans un organisme économique coordonné, tandis qu'une poignée de capitalistes s'approprient le produit du travail commun. L'anarchie de la production grandit, crises, course folle à la recherche de débouchés, existence non assurée pour la masse de la population.

Tout en augmentant la dépendance des ouvriers envers le capital, le régime capitaliste crée la grande puissance du travail unifié.

Marx a suivi le développement du capitalisme depuis les premiers rudiments de l'économie marchande, l'échange simple, jusqu'à ses formes supérieures, la grande production. Et l'expérience de tous les pays capitalistes, vieux et neufs, montre nettement d'année en année, à un nombre de plus en plus grand d'ouvriers, la justesse de cette doctrine de Marx. Le capitalisme a vaincu dans le monde entier, mais cette victoire n'est que le prélude de la victoire du Travail sur le Capital. 3

Lorsque le régime féodal fut renversé et que la "libre" société capitaliste vit le jour, il apparut tout de suite que cette liberté signifiait un nouveau système d'oppression et d'exploitation des travailleurs, Aussitôt diverses doctrines socialistes commencèrent à surgir, reflet de cette oppression et protestation contre elle. Mais le socialisme primitif était un socialisme utopique. Il critiquait la société capitaliste, la condamnait, la maudissait ; il rêvait de l'abolir, il imaginait un régime meilleur ; il cherchait à persuader les riches de l'immoralité de l'exploitation.

Mais le socialisme utopique ne pouvait indiquer une véritable issue. Il ne savait ni expliquer la nature de l'esclavage salarié en régime capitaliste, ni découvrir les lois de son développement, ni trouver la force sociale capable de devenir le créateur de la société nouvelle.

Cependant les révolutions orageuses qui accompagnèrent partout en Europe et principalement en France la chute de la féodalité, du servage, montraient avec toujours plus d'évidence que la lutte des classes est la base et la force motrice du développement.

Pas une seule liberté politique n'a été conquise sur la classe des féodaux sans une résistance acharnée. Pas un seul pays capitaliste ne s'est constitué sur une base plus ou moins libre, démocratique, sans qu'une lutte à mort n'ait mis aux prises les différentes classes de la société capitaliste. Marx a ceci de génial qu'il fut le premier à dégager et à appliquer de façon conséquente l'enseignement que comporte l'histoire universelle. Cet enseignement, c'est la doctrine de la lutte de classes.

Les hommes ont toujours été et seront toujours en politique les dupes naïves des autres et d'eux-mêmes, tant qu'ils n'auront pas appris, derrière les phrases, les déclarations et les promesses morales, religieuses, politiques et sociales, à discerner les intérêts de telles ou telles classes. Les partisans des réformes et améliorations seront dupés par les défenseurs du vieil ordre de choses, aussi longtemps qu'ils n'auront pas compris que toute vieille institution, si barbare et pourrie qu'elle paraisse, est soutenue par les forces de telles ou telles classes dominantes. Et pour briser la résistance de ces classes, il n'y a qu'un moyen : trouver dans la société même qui nous entoure, puis éduquer et organiser pour la lutte, les forces qui peuvent - et doivent de par leur situation sociale - devenir la force capable de balayer le vieux et de créer le nouveau.

Seul le matérialisme philosophique de Marx a montré au prolétariat la voie à suivre pour sortir de l'esclavage spirituel où végétaient jusque-là toutes les classes opprimées. Seule la théorie économique de Marx a expliqué la situation véritable du prolétariat dans l'ensemble du régime capitaliste.

Les organisations prolétariennes indépendantes se multiplient dans le monde entier, de l'Amérique au Japon, de la Suède à l'Afrique du Sud. Le prolétariat s'instruit et s'éduque en menant sa lutte de classe ; il s'affranchit des préjugés de la société bourgeoise, il acquiert une cohésion de plus en plus grande, il apprend à apprécier ses succès à leur juste valeur, il retrempe ses forces et grandit irrésistiblement.

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Mars 1913

communistes et Nation


INTRODUCTION

Le Parti Communiste Français est le parti de la classe ouvrière ; il est en même temps le parti du peuple entier.
(rất mắc cười, rất giống nhau, như đcsvn áp dụng, qua điều 4 Hiến pháp, cương lĩnh đảng, nghị quyết, ... Kỳ bầu cử Tổng Thống Pháp 5/2007, đcs Pháp chỉ đạt khoảng 2% số phiếu !!)

Le Parti Communiste Français s'est dressé le premier, avant 1940 pour assurer la sécurité de la France et barrer la route au fascisme ; puis pour la libération nationale ; aujourd'hui , il est à l'avant ? garde de la lutte pour la renaissance et la sécurité de la nation.

Le Parti Communiste Français lutte pour que l'Etat en France soit une démocratie véritable, pour la rénovation de la démocratie.

Pour comprendre clairement ces problèmes, il est nécessaire d'avoir des idées justes sur les questions suivantes :


La Nation française, Les Classes Sociales,

La position des principales classes sociales dans la Nation.

L'Etat

La Démocratie

Tel est l'objet de ce premier cours
.


I.-LA NATION FRANCAISE

La Nation française est une réalité. Les liens qui unissent les Français entre eux sont des liens réels.

Les Français constituent une nation, la nation française. C'est une réalité dont nul ne peut nier l'existence et dont le sort préoccupe au plus haut degré les communistes français.

C'est pour rendre à la nation française son indépendance que les communistes n'ont reculé devant aucun sacrifice quand l'envahisseur foulait le sol de la patrie.


C'est pour garantir à la nation française son indépendance que les communistes ont mené et mènent depuis la libération la bataille de la production et la lutte pour les réparations et la sécurité.

Ce n'est pas par hasard, ni par man?uvre que les communistes ont adopté et adopte une telle attitude.

C'est parce qu'ils sont communistes que les communistes français sont les plus sûrs garants de l'indépendance et de la grandeur française.

Qu'est-ce q'une nation ?

C'est une communauté d'hommes et de femmes constitué selon des conditions déterminées.


Première condition

Pour qu'il y ait nation, il faut que les individus qui la composent forme une communauté stable et historiquement constituée.

Il ne s'agit pas d'une question de race. Certains ont assimilé la race à la nation. Le racisme a été un instrument idéologique du fascisme. Il a servi de justification à maintes agressions contre telle ou telle nation.

Le fascisme a subi une défaite militaire, mais le racisme n'est point mort. Il sert souvent aujourd'hui d'instrument aux colonialistes qui visent à maintenir dans un état de sujétion les peuples des territoires d'outre-mer que l'on présente comme des races inférieures.

La France a vu converger vers son sol, dans le passé, les races les plus diverses qui , toutes , l'ont marquée de leur empreinte : Ligures, Ibères, Celtes, Romains, Germains, Arabes, Normands, etc.


Les français ont été unis, non par la race, mais par une histoire commune.

Il en est d'ailleurs de même des autres nations.

Mais pour être une Nation, cette communauté doit être également stable.

Par exemple, l'empire fondé par Napoléon, dépassant les frontière de la France et s'étendant sur l'Allemagne, l'Italie, l'Espagne, etc., ne formait pas une nation.

C'est seulement un " conglomérat de groupes accidentels et peu lié entre eux" (Staline). C'était un ensemble disparate lié au destin d'un conquérant, s'accroissant avec ses succès et s'évanouissant avec ses défaites.


Deuxième condition


Pour qu'il ait nation, il faut aussi qu'il ait communauté de langue.

Il faut que, d'un bout à l'autre du territoire, les hommes puissent se comprendre. En France, il peut y avoir des patois, des dialectes dans lesquels s'expriment les traditions populaires ; mais il y a une seule langue parlée par tous les Français.

La langue française est le produit de l'influence réciproque des parlers de diverses provinces auxquels se sont ajoutées des influences savantes et des influences étrangères.


Troisième condition

Pour qu'il y ait nation, il faut aussi qu'il y ait communauté de territoire ; la communauté de langue ne suffit pas.

L'histoire des Etats-Unis, est, à ce sujet, très caractéristique.

Les anglais, transplantés au nouveau continent, coupés de leur nation d'origine, vont se fondre avec d'autres hommes qui appartenaient à d'autres nations. Avec eux, sur un territoire nouveau, ils vont fonder une nouvelle nation : la nation nord-américaine.

De même les espagnols et les argentins bien qu'ils parlent la même langue, l'espagnol ne forment pas un même nation.

Pour qu'il ait nation il faut donc qu'il y ait également communauté de territoire.

C'est ainsi que la réunion sur un même territoire de peuples d'origines diverses (Berbères, Arabes, Israélites, Européens) est un des éléments constitutifs de la nation algérienne en formation.

Quatrième condition

Pour qu'il y ait naiton, il faut aussi qu'il y ait cohésion économique entre les différentes parties du territoire intéressé.

La France a réalisé sont unité économique. Les progrès du machinisme, le développement des moyens de transport ont permis une division du travail entre les différentes régions. Cette division du travail, qui crée la solidarité entre les diverses parties du territoire est un facteur essentiel d'unité.

En supprimant les douanes intérieures, la Révolution de 1789 resserra, du point de vue économique, les liens entre les provinces. Quand, en France, chaque région travaillait pour elle seule, produisant et fabriquant ce qu'il lui était nécessaire : son blé et son vin, sa toile, son drap et son cuir, quand il fallait payer des droits pour transporter les marchandises de Bourgogne en Champagne, du Berry en Normandie ou en Bretagne, quand les poids et mesures variaient d'un endroit à l'autre, l'unité nationale ne pouvait pas être considérée comme achevée. C'est la raison pour laquelle, si l'unité française a de lointaines origines, elle est cependant un fait moderne.


Cinquième condition

Il faut enfin, pour qu'il ait nation, une mentalité commune, un esprit commun qui s'expriment dans la culture nationale.

Par exemple, l'esprit français, dont les caractères de clarté, de logique, de combativité s'expliquent par notre développement historique, est différent de l'esprit britannique ou de l'esprit américain. Il s'exprime notamment dans un littérature originale, dans des formes d'art différentes de celles des autres nations.

Tels sont les traits caractéristiques de la réalité nationale. Il est bien évident que chacun ne saurait être considéré isolément. Il faut qu'ils soient réunis pour qu'on puisse parler de nation.

Naturellement, comme tout phénomène historique, la nation évolue. Certaines nations ont disparu. D'autres, au contraire se forment.

Staline, le plus grand théoricien de la question nationale, qui a su dans la pratique, résoudre le problème national dans le cadre gigantesque d'un Etat rassemblant cent peuples divers, donnait en 1913 cette définition :

" La nation est une communauté stable, historiquement constitué, de langue, de territoire, de vie économique et de formation psychique qui se traduit dans la communauté de culture. " (Staline, " Le Marxisme et la question nationale et coloniale ").

Il apparaît qu'aujourd'hui, les trusts sans patrie sont devenus les pires ennemis de la nation. Ils l'ont trahie. Ils font obstacle à sa renaissance. Pourquoi ? C'est ce que l'on comprendra en étudiant les classes sociales.


II.- Les CLASSES SOCIALES.

I. Qu'est-ce qu'une classe sociale ?


" Par classe sociale, on entend, un ensemble de gens qui, dans la production, jouent un rôle similaire, sont à l'égard d'autres hommes dans des rapports identiques. " (Lénine).

Exemple : Tous les ouvriers dans les usines (que ce soit des usines de métallurgie, de produit chimiques, etc.) jouent dans la production un rôle similaire : ils produisent des richesses et ils sont à l'égard d'autres hommes (les patrons propriétaires des usines), dans des rapports similaires : ceux d'ouvriers à patrons.


Ils constituent donc une classe sociale.


2. Les classes sociales en France.


En France, depuis l'abolition de la féodalité (révolution de 1789), les deux classes fondamentales, antagonistes, ont été la classe capitaliste et la classe ouvrière.

La classe capitaliste est essentiellement composée par les propriétaires de moyens de productions (usines, mines, machines, etc), qui exploitent le travail salarié.

Il y a un demi-siècle, le développement de la concentration capitaliste a commencé à donner naissance, dans certaines branches de l'industrie, à des monopoles (groupements capitalistes géants résultant de l'entente entre plusieurs capitalistes et l'absorption de concurrents plus faibles).

Ces monopoles ?cartels et trusts- dominent la branche de production dans laquelle ils sont nés.

Au lendemain de la guerre de 1914 ? 1918, ils se développent et règnent sur les branches essentielles de la production française.

Dès lors, les maîtres des monopoles et ceux de quelques banques géantes, étroitement liés entre eux, constituent une caste qui domine toute l'économie française. C'est ce qu'on appelle en France les deux cents familles, les hommes des trusts.

Par exemple : l'influence du groupe Schneider s'étend sur plus de 200 société depuis l'Union européenne Industrielle et Financière et la Banque franco ? polonaise, jusqu'à l'Alimentation en passant par la Métallurgie, le Charbonnage, les Constructions navales la Mécanique, et l'Optique, l'Electricité, les Ports et Affaires coloniales, sans compter les très importants intérêts étrangers.

Ainsi, la classe capitaliste à notre époque, comprend d'une part, les maîtres des trusts, d'autres part, les autres capitalistes.

la classe ouvrière est composée par les hommes et les femmes dépourvus de tous moyens de production et obligés en conséquence de vendre leur force de travail aux capitalistes.


c ) Les autres classes :

l'existence de ces deux classes fondamentales ne doit pas faire perdre de vue les autres groupes sociaux, réunissant des millions de Français, notamment:

Les diverses classes qui constitue la paysannerie ;

Les artisans, petits et moyens commerçants ;

Les fonctionnaires,

Les intellectuels.


3. Le phénomène de l'exploitation capitaliste

Les ouvriers, dépourvus de moyens de production, sont contraints de vendre leur force de travail aux capitalistes.

Les capitalistes se servent de cette force de travail pour mettre en action les moyens de production qu'ils possèdent. Ainsi est créée une certaine quantité de marchandises qui sont le fruit du travail humain.

Les capitalistes paient alors aux ouvriers un salaire qui ne correspond pas à la valeur des produits qu'ils ont crées par leur travail, mais qui correspond simplement à la valeur des produits nécessaires aux ouvriers pour vivre et entretenir leur famille.

La différence qui existe entre la valeur des marchandises produite et le salaire payé reste la propriété des capitalistes. C'est la plus-value, source du profit capitaliste.

Telle est la base de l'exploitation de l'homme par l'homme en régime capitaliste.

Les hommes des trusts ne se bornent pas à exploiter directement les ouvriers de leurs entreprises. Maîtres de la plupart des richesses de la nation, ils tiennent sous leur coupe les autres classes de la population (exemple : le trusts des engrais et les paysans) ; ils règnent même sur la plupart des capitalistes " indépendants " (exemple : par la fourniture ou le refus des matières premières).

Cette caste dispose d'une puissance considérable qui lui permet d'exercer sur l'Etat une pression très forte.


III. ? LA POSITION DES PRINCIPALES CLASSES SOCIALES DANS LA NATION


Tout évolue dans le monde. Les classes sociales comme le reste. Nous venons de voir que la fonction d'une classe sociale est déterminé par la place qu'elle occupe dans la production. Les capitalistes détiennent les moyens de production qui sont leur propriété personnelle.

Or , le mode de production est devenue social (par exemple, il faut que de nombreux ouvriers travaillent en commun pour fabriquer une automobile). Il y a donc contradiction entre le mode de propriété resté individuel et le mode de production devenu social.

Parce qu'elle est sociale, collective, la production pourrait connaître un essor illimité. Mais parce que les principales richesses sont la propriété privée de quelques-uns, la majorité de la population est pauvre, ce qui fait obstacle à l'essor de la production.

La classe ouvrière pour satisfaire aux intérêts de tous, mettra fin à cette contradiction en mettant les moyens de production à la disposition de tous. C'est ce qu'on appelle le socialisme. Cela donnera un élan nouveau aux forces productives. Pour cette raison la classe ouvrière est une classe de progrès.

Il y a ainsi, à chaque moment de l'histoire, des classes montantes et des classes décadentes.

Or, l'étude scientifique de l'évolution des sociétés humaines a permis de dégager la loi suivante :

Quand une classe a achevé son rôle historique, elle devient un obstacle au développement de la société, elle se détache de la nation, tandis que les intérêts de la classe montante coïncident avec l'intérêts national.


EXEMPLES

En 1789, la classe féodale a achevé son rôle et devient un obstacle au développement de la société, en maintenant la restriction à la liberté de déplacement, les entraves corporatives, les douanes provinciales, etc.

Pour défendre son régime contre les forces économiques nouvelles, la classe féodale se détache de la nation et cherche appui auprès de la réaction étrangère (Prusse, Autriche, etc.).

Par contre, à cette époque, la lutte de la bourgeoisie (alors classe montante) pour la destruction du régime féodal coïncide avec l'intérêts national (libération des masses paysannes de l'oppression féodale ; destruction des entraves qui gênent l'essor économique, ; extirpation des racines de la trahison ; unification de la nation).

Aujourd'hui la classe capitaliste a achevé son rôle historique et devient un obstacle au développement de la société (crises économiques, parasitisme sabotage, etc.)

Pour défendre leurs privilèges contre les forces économiques et sociales nouvelles et en particulier contre la classe ouvrière, les hommes des trusts se détachent de la nation et cherche appui auprès de la réaction étrangère; avant la guerre, politique munichoise (encouragement à Hitler dès son accession au pouvoir en 1939 ; puis pendant la guerre, politique de trahison, continuée par la collaboration avec l'ennemi ; aujourd'hui politique de sabotage des intérêts français au profit des trusts anglais ou américains (renoncement au charbon de la Ruhr par exemple).

Par contre, la lutte de la classe ouvrière contre les trusts coïncide avec l'intérêts national (libération des paysans et des classes moyennes de l'oppression des trusts ; destruction des entraves qui gênent la renaissance économique ; destruction des racines de la trahison, perspective d'une France libre, démocratique et indépendante).

Les trusts, expression d'un régime social dépassé par l'histoire, trahissent systématiquement la Nation, tandis que la classe ouvrière est devenue la force nationale décisive.


IV.-LE PROBLEME DE L'ETAT

L'Etat ne peut pas être étudié en dehors des classes sociales.

Les organes de l'Etat

Dans chaque pays, le pouvoir s'exerce au moyen d'un certain nombre d'organisme spéciaux dont l'ensemble constitue l'Etat.

Par exemple, en France, en 1947, l'Etat comprend l'Assemblée Nationale, le Gouvernement, le Président de la République, le Conseil de la République, à quoi il faut ajouter l'appareil de la justice : prisons, tribunaux ; les forces de polices, l'armée, les administrations diverses.


2.L'Etat n'a pas toujours existé

Il y a plusieurs milliers d'années, les hommes vivaient par petits groupes, en tribus primitives.

Les outils de pierre ne permettaient pas aux hommes de lutter isolément contre les forces de la nature. Les hommes, à cet époque très arriérée, étaient obligés de travailler tous, et en commun pour se procurer le minimum indispensable à la vie. La notion de la propriété privée n'existait pas encore.

Dans ces sociétés primitive, il n'y avait pas d'Etat, pas de pouvoir public spécial parce qu'il n'y avait ni exploitation de l'homme par l'homme, ni classes.


3.L'Etat naît avec la division de la société en classe

C'est le développement et le perfectionnement des outils, l'apparition de l'agriculture et de l'élevage qui, en augmentant les richesses, déterminèrent la division de la société primitive en classes.

L'accroissement des richesses permet en effet à certains hommes de vivre en parasites, du travail des autres. Dès lors, les prisonniers de guerre furent transformés en esclaves privés de toute propriété.

Ce fut la première division de la classe, en exploiteurs qui possèdent des instruments de production et en exploités (au début des esclaves).

Mais les exploités n'ont jamais accepté de plein gré leur exploitation. Il fallut la leur imposer par la force, les maintenir dans l'obéissance.

" C'est pourquoi, quand la société se divise en classes, apparaît un groupe spécial d'hommes occupés uniquement à gouverner et ayant besoin pour cela d'un appareil fait pour la contrainte : prisons, détachement spéciaux d'hommes armés, etc? " (Lénine).

C'est l ?Etat.


4.L'Etat et les classes sociales


L'Etat est donc apparu comme l'instrument de domination de la classe des exploiteurs sur la classe des exploités.

Quand, avec la transformation du système de production, une nouvelle classe devient économiquement dominante, elle tend à exercer sa domination politique en remplaçant l'ancien Etat par un nouvel Etat. De nouveaux rapports de production exigent un Etat nouveau.

Après l'Etat esclavagiste, instrument des propriétaires d'esclaves, apparaît l'Etat féodal, force d'oppression des grands propriétaires terriens ou seigneurs féodaux qui exploitent les serfs.

Avec la révolution de 1789, a été créer en France l'Etat bourgeois, instrument de domination des capitalistes sur la masse des travailleurs salariés.

Donc l'Etat est inexplicable en dehors d'une étude des classes sociales

Quand on étudie un Etat, il ne faut pas considérer seulement sa forme (République ou monarchie, dictature ou démocratie), mais aussi et surtout son contenu social, son rôle à l'égard des diverses classes.

C'est de ce point de vue qu'il faut examiner en France le problème de la démocratie (forme actuelle de l'Etat dans notre pays).


V.-LA DEMOCRATIE

Principes de la démocratie

Le mot démocratie signifie gouvernement par le peuple.

La " Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen " de 1789 a défini les principes essentiels de la démocratie :


a ) Souveraineté nationale.

Avant 1789, l'Etat en France était caractérisé par la souveraineté d'un homme, le pouvoir absolu du Roi. La déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen pose le principe de la souveraineté nationale.

C'est ce principe qui trouve son application dans la souveraineté des élus du peuple, rien de ce qui intéresse la vie de la Nation ne devant être décider sans son consentement.

Ce principe entraîne aussi la responsabilité du gouvernement devant les élus du peuple.


b ) Liberté

Avant 1789, il n'y avait ni liberté individuelle, ni liberté de pensée et d'expression, ni liberté de réunion ou d'association. la déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen affirme que les hommes " naissent et demeurent libre ".


c ) Egalité des droits.

Avant 1789, les droits des Français étaient gradué suivant leur classe. Les pauvres n'avaient aucun droit. La déclaration des Droits de l' Homme et du Citoyen pose en principe l'égalité des citoyens. Elle proclame que les hommes naissent et demeurent " égaux en droit ".

Tels sont donc les principes essentiels de la démocratie.

Notons qu'il ne s'agit là que de principes et qu'il peut y avoir loin entre les principes et leur application, entre ce qu'on appelle une démocratie formelle qui en reste au principes et une démocratie réelle qui crée les conditions matérielles d'application des principes.


2. La domination capitaliste, obstacle à une vraie démocratie

L'Etat en France était avant guerre, en principe, un Etat démocratique. Et cependant, cet Etat n'a pas épargné à notre peuple la défaite de 1940, les souffrances, les ruines et les humiliations de l'occupation hitlérienne. Pourquoi ?

Parce que la domination capitaliste s'oppose à l'application réelle des principes démocratiques.

1° On ne peut pas dire, par exemple, que le peuple dispose réellement de la liberté d'opinion quand une minorité d'exploiteurs peut posséder grâce à ses richesses la plupart des journaux, des postes de radiodiffusion, des maisons d'édition, des entreprises de cinéma, le théâtre, l'Art, les salles de réunions, etc.

2° On ne peut parler de souveraineté nationale garantie quand la même minorité peut, grâce à ses richesses, corrompre des députés et des ministres, provoquer le sabotage économique ou la panique financière en vue de renverser un gouvernement qui ne serviraient pas suffisamment ses intérêts.

3. Les trusts contre la démocratie

a ) La mainmise des puissances d'argent sur la démocratie devait devenir plus totale quand le capitalisme est passé au stade des monopoles, à l'époque des trusts.


Plus encore que celle des capitalistes d'avant les trusts, la domination des trusts, infime minorité, ne peut s'accommoder de la démocratie, même limitée.


b ) Les trusts se sont employés à fausser encore plus la démocratie, puis à la réduire pour, la remplacer par son contraire : le fascisme, dictature terroriste ouverte des éléments les plus réactionnaires du grand capital, vendus à l'Allemagne hitlérienne (de Wendel, Péchinay et leurs hommes Pucheu, Laval, Pétain, Déat, etc.).


4. La classe ouvrière et la défense de la démocratie

Classe montante, la bourgeoisie française avait établi au 18ème siècle les principes d'un gouvernement démocratique.

Classe décadente, les hommes des trusts visent à détruire les libertés démocratiques parce qu'elles sont une arme entre les mains des forces de progrès et plus particulièrement de la classe ouvrière.

Si la démocratie est conforme à l'intérêt national est conforme aussi à l'intérêt particulier de la classe ouvrière et des masses populaires. Si les trusts ne peuvent s'accommoder de la démocratie, s'ils ont besoin du fascisme, du pouvoir personnel, pour maintenir leur domination, il est évident que la classe ouvrière, que le peuple ont un intérêt majeur au maintien et au développement de la démocratie.

La démocratie, même dans le cadre du régime capitaliste, a représenté dans l'histoire un progrès immense par rapport au système du pouvoir personnel auquel elle a succédé.

Dans tous les pays le suffrage universel a été une conquête des forces progressistes en lutte contre les forces réactionnaires. En France, il a été imposé en février 1848 par le peuple républicain de Paris, qui venait de renverser la monarchie de juillet.

Le suffrage universel a éveillé à l'action politique des masses profondes antérieurement exclues de toute vie publique ; il a facilité leur rassemblement, le développement de leur expérience et de leur conscience collective. Les libertés démocratiques ont permis à la classe ouvrière.

" La République bourgeoise ? dit Lénine- le Parlement, le suffrage universel, tout, tout cela représente un énorme progrès du point de vue du développement de la société dans le monde entier "


CONCLUSION

La lutte pour la rénovation de la démocratie

Les explications précédentes permettent de comprendre pourquoi le Parti Communiste a constamment été à l'avant-garde de la lutte pour la défense de la démocratie, surtout depuis qu'en 1934, la menace du fascisme s'est profilé sur la France.

A cette époque, le Parti Communiste a été l'initiateur et le champion de l'unité d'action de la classe ouvrière et de son union avec les classes moyennes dans le Front Populaire, et le fascisme n'a pas pu passer.


Pendant la guerre, alors que la démocratie était provisoirement abattue par les munichois puis par les baïonnettes allemandes et par la trahison du grand capital, le Parti Communiste a pris la tête du combat pour la délivrance, et le peuple de France a été libéré de l'oppression étrangère ainsi que la dictature vichyste.


Depuis la libération, le Parti Communiste dénonce les entreprises du pouvoir personnel contre la démocratie et le sabotage organisé par les hommes des trusts pour favoriser ces entreprises. Pour y faire échec et accélérer la renaissance du pas, il travaille à l'unité des ouvriers et au rassemblement de tous les républicains.


Mais la " démocratie est une création continue " (M.Thorez).


Le problème n'est pas seulement de la défendre : il est de la rénover, pour qu'elle soit plus réelle, plus solide et plus efficace.

C'est pourquoi le Parti Communiste français lutte pour une démocratie nouvelle, débarrassée des trusts, où la classe ouvrière et le peuple joueront un rôle accru, pour une démocratie populaire.

Tandis que les forces de réaction, au service des trusts, luttent pour écarter la classe ouvrière et le peuple de la direction des affaires publiques, pour réduire les libertés démocratiques, pour instaurer le pouvoir personnel.


***

En résumé, la lutte du Parti Communiste pour la défense et la rénovation de la démocratie contre les trusts et les forces de réaction est conforme :

1° aux intérêts de la nation dans laquelle les trusts sont un corps étranger.

2° aux intérêts immédiats de la classe ouvrière et du peuple.

3° à l'idéal d'avenir des communistes, car " ?pour rendre le socialisme plus proche il n'y avoir aujourd'hui d'autre moyen q'une liberté politique, q'une République démocratique ". (Lénine, " Deux tactiques ").

http://perso.orange.fr/valenton.rouge/unpeudideauxlogi/index.html#1

**21 conditions**
**les 3 sources et les 3 parties constitutives du marxisme**
**communistes et Nation**
**les n鯣ons-ervateurs**
**de l"鴡te: L鮩ne**
**Gabriel P鲩**

________________________________
Table des matières
1. Au chevet du capitalisme
2. Les charlatans de la "Révolution nationale"
3. Qu'est-ce que le socialisme ?
4. Discours anticapitaliste et subvention des magnats
5. L'escroquerie du programme : bons et mauvais capitalistes
6. Le Nazisme sans voiles : une formidable machine de régression sociale
7. L'Etat nazi, paradis des magnats, des hobereaux, des profiteurs de guerre
8. Les victimes : ouvriers, paysans, classes moyennes
9. Ordre nouveau ? Non : hégémonie impérialiste !
10. Les communistes contre les falsificateurs du socialisme
11. Une France indépendante
________________________________
édité en France par le Parti communiste français - (Mars 1942)

- 21 conditions d'adhésion à la IIIe Internationale ...
- Mối liên quan giữa HCM, Đảng CSVN và Đệ Tam Quốc Tế
- Vài nét về Khác biệt giữa chủ nghĩa Mác Lê Nin và chế độ tự do dân chủ thật sự

- II° congrès - Juillet 1920

Présentation
Statuts de l'I.C.
Conditions d'admission des Partis dans l'I.C. ( 21 điều kiện của Lenine )
Les tâches principales de l'I.C.
Résolution sur le rôle du Parti Communiste dans la révolution prolétarienne
Le mouvement syndical, les comités de fabrique et d'usines
Thèses et additions sur les questions nationales et coloniales
Thèses sur la question agraire
Le Parti Communiste et le parlementarisme
Manifeste du congrès

http://www.marxists.org/francais/inter_com/1920/index.htm

http://www.marxists.org/francais/inter_com/index.htm

http://www.marxists.org/francais/authors.htm

http://www.marxists.org/francais/

http://www.marxists.org/

http://www.marxists.org/xlang/index.htm

http://www.marxists.org/archive/marx/index.htm

http://www.marxists.org/reference/index.htm
http://www.marxists.org/txtindex.htm
http://www.marxists.org/archive/index.htm
http://www.marxists.org/xlang/index.htm
http://www.marxists.org/xlang/lenin.htm
http://www.marxists.org/archive/lenin/works/index.htm
http://www.marxists.org/archive/lenin/by-title.htm
http://www.marxists.org/archive/lenin/by-date.htm

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1920 Article Twenty Of The Terms Of Admission Into the Communist International

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http://www.marxists.org/reference/archive/ho-chi-minh/works/1924/07/08.htm

http://www.marxists.org/reference/archive/ho-chi-minh/index.htm
Appeal Made on the Occasion of the Founding of the Indochinese Communist Party (1930)

First 5 Years of the Comintern (Vol.1) Index
History of the Communist International Section
http://www.marxists.org/history/international/comintern/index.htm
http://www.marxists.org/history/international/comintern/1st-congress/index.htm
Speech at the Opening Session of the Congress (Lenin)

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La création de l'Internationale est la tâche la plus urgente du mouvement .... Comment dans une Internationale qui se proclame marxiste, entre-t-il une ...www.marxists.org/francais/barta/1939/06/barta_vl3.htm
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1958 Source : "Programme Communiste" numéro 3 de 1958 bordiga ...
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Lénine : La Journée internationale des ouvrières (8.3.1921)
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